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- Je ne sais qu’une seule chose, c’est que je ne sais rien. Plus j’étudie un sujet en profondeur, plus le sujet me semble complexe. Le dernier sujet en date ? La gestion de la pandémie. Les facteurs sont tellement nombreux à considérer qu’il me semble très difficile d’avoir une idée arrêtée.
- S’émerveiller chaque jour est une des clés du bonheur. Comme le dit le philosophe et théologien Bertrand Vergely dans cet article passionnant sur l’émerveillement « on peut être riche, si l’on ne sait pas s’émerveiller, on est pauvre. On passe à côté de l’essentiel, on manque la beauté du monde, la richesse des êtres humains, la profondeur de l’existence. ».
- Exprimer sa gratitude rend heureux. Chaque soir avant de dormir, j’exprime ma gratitude. Cela a été un des changements les plus important de ma vie. Cela a changé en profondeur mon état d’esprit. Je dors mieux, me sens plus satisfait de ma vie, et désire moins de choses. Apparemment, cela aiderait aussi à vivre plus longtemps (on verra…). Si cela vous intéresse, voici un super article sur le sujet.
- Manger tous les jours au restaurant fait perdre du goût à l’expérience d’aller au restaurant. C’est l’adaptation hédonique. Selon cette thése, il y a une tendance observée chez les humains à revenir rapidement à un niveau de bonheur relativement stable. Et cela maglré les événements positifs / négatifs majeurs ou les changements importants de leur vie. Depuis que je connais ce concept, j’essaye de créer du constraste dans ma vie et créer des périodes de privations contrôlées. Ex : manger qu’une fois par semaine au restaurant.
- Nous avons deux oreilles et une bouche. Cette expression me rappelle de toujours écouter deux fois plus que je parle. J’ai acquis la conviction que l’écoute était une des qualités les plus importantes depuis ma lecture du livre “Comment se faire des amis” de Dale Carnegie. (le titre du livre est simpliste mais le contenu est EXCELLENT). Mais bon… même en ayant la conviction que l’écoute est essentielle, j’ai encore du chemin à faire pour mieux écouter…
- Poser la bonne question à une personne la rend passionnante. A chaque fois que j’ai posé une question à une personne sur une de ses passions, la discussion était passionnante. Une fois la question posé, je n’avais qu’à écouter attentivement pour apprendre des tas de nouveaux sujet, concepts et élargir mon champ de connaissance
- Alimentation + activité physique + sommeil = – 90% de maladies. D’après ce que j’ai pu vivre et lire, il me semble qu’une alimentation saine combinée une activité physique régulière et un bon sommeil permettent d’éloigner 90% des maladies. Je me dis toujours que notre corps est le véhicule qui va nous transporter tout au long de cette vie, c’est donc un de nos biens le plus précieux. Cela ne m’empêche pas de manger des crêpes au Nutella, des plats à la crème fraiche et d’avoir la flemme d’aller courir. Je m’efforce néanmoins à l’entretenir du mieux que je peux.
- Marcher est la clé vers la découverte de l’essentiel. 1 semaine de randonnée en montagne est une des meilleures manières de faire un point dans sa vie. L’activité physique + la déconnexion + les rencontres + le changement de niveau de confort + la beauté de la montagne = combinaison parfaite pour détecter ce qui est vraiment essentiel pour vous.
- Ne pas manger ne fait pas mourir. Avant de jeuner, je n’en était pas sûr. J’avais même peur de ne pas manger. Pourtant, c’est naturel. Nos ancêtres chasseur cueilleur affrontait des périodes de jeûne de plusieurs jours quand le gibier se faisait rare. Notre corps est donc adapté à ça. Personnellement, j’ai testé le jeune pendant 2 jours et cela a été une très belle expérience avec des amis. J’ai même atteint une forme de clairvoyance. Par exemple, Pythagore a jeuné pendant 40 jours afin de passer ses examens à la fameuse École d’Alexandrie.
- L’intuition doit être nourrie pour être un bon indicateur. L’intuition se base sur des données d’entrée pour vous aider à faire un choix rapide. Pour que le choix soit bon, il doit avoir été nourri par ces données. Voici ma tactique : je fais un tableau POUR et CONTRE qui me permet de poser sur papier ma réflexion. Je demande des feedbacks à des amis qui ont une vision extérieure. Ensuite, je laisse passer plusieurs jours voir plusieurs mois (cela permet d’ajouter des données d’entrer. Enfin, je laisse mon intuition me guider.
- . “Choisissez toujours les forces d’amour (Eros) plutôt que les forces de morts (Thanatos)“. C’est le philosophe Edgar Morin qui m’a inspiré cet enseignement. Dans une interview sur la chaine youtube Thinkerview, il donne le conseil ci-dessus aux jeunes générations. Mais comment faire ? Pour moi, c’est avec des petites actions positives. Par exemple, si je rend service à une personne qui devient joyeuse, alors cette personne rentre chez elle le soir de bonne humeur. Comme elle est de bonne humeur, elle fait du bien autour d’elle. De cette manière, ma petite action de base abreuve le cercle vertueux d’Eros.
- Équilibrer ses actions de défense de la planète et sa santé mentale. Nous consommons davantage de ressources que la terre en produit. OK. Les générations futures vont sans doute faire face à des événements climatiques exceptionnels et dangereux. OK. Peut être même que l’espèce humaine est en danger. OK. J’y crois. Et je fais de mon mieux pour l’éviter. Le problème, c’est que si j’y pense tout le temps, cela m’angoisse. J’ai donc la conviction qu’il faut trouver un équilibre entre : “faire de son mieux pour éviter le pire” et “préserver sa santé mentale“.
- Tout est question d’équilibre. Equilibre entre l’action et l’introspection. Equilibre entre le travail et la vie de couple / famille. Equilibre entre organisation et spontanéité. Cela me fait penser à la voie du milieu du Bouddha, qui mènerait selon lui à l’éveil et à la libération de la souffrance.
- “Que la force me soit donnée de supporter ce qui ne peut être changé et le courage de changer ce qui peut l’être mais aussi la sagesse de distinguer l’un de l’autre” Marc Aurèle. Tout est dit. Concrètement, quand je suis dans les embouteillages ou s’il pleut dehors, j’essaye de ne pas me mettre de mauvaise humeur pour ça. De toute façon, je n’y peux rien.
- Dompter la peur de la mort en l’imaginant est une bonne option. Dans le livre “Du bonheur de vivre et de mourir en paix“, le Dalai Lama conseille de dompter sa peur de la mort en s’imaginant quotidiennement mourir lors d’une méditation. C’est flippant comme exercice au début. Mais cela permet de mieux vivre le moment présent, d’être plus satisfait d’être en vie et d’avancer plus aligné avec ses besoins profonds.
- Pratiquer la méditation peut vous aider. Introduire la méditation quotidiennement est le meilleur choix que j’ai fait de ma vie après la pratique de la gratitude quotidienne. Je suis davantage concentré, je maitrise mieux mes émotions, j’accomplis mieux mes objectifs, je vis mieux le moment présent.
- L”effet cumulé est puissant. Le concept est le suivant : les petites actions mises bout à bout permettent d’accomplir beaucoup. Des petites actions quotidiennes sans effets immédiats produisent des effets exponentiels sur le long terme. Cela marche dans tous les domaines de la vie. Prendre les escaliers tous les jours au lieu de ascenseur peut vous éviter un problème de cœur. Mettre de côté 10 euros par mois sur un PEL à 2.5% ou un assurance vie pourrait vous permettre d’assurer un bon niveau de vie à la retraite. Rendre un service par jour à son conjoint pourrait vous aider à vivre une vie de couple heureuse.
- Toujours travailler une relation. Même s’il y a un lien du sang, il faut toujours travailler une relation.
- L’argent n’est pas nécessaire. Des fois, je me dis que l’argent n’est pas si nécessaire. Que faut-il pour vivre en sécurité ? Un puits pour boire, un potager pour se nourrir, un toit pour se protéger des intempéries et une communauté pour échanger. Pas besoin d’argent forcément. Avec tout cela, nous vivons, alors pourquoi chercher toujours davantage ?
- La manière dont on se présente au monde est importante. Notre tenue vestimentaire, le langage de notre corps, le ton de notre voix en disent beaucoup sur notre personnalité.
- Il n’y a pas d’homme ou de femme “de ma vie”. Aimer l’AUTRE me semble un choix à renouveler chaque jour surtout passé la phase passionnelle. J’ai toujours été inspiré par un couple rayonnant rencontré en Iran. Je pense qu’ils avaient compris exactement ce que l’un et l’autre aimait (#les langages de l’amour). Chaque jour, les deux donnaient ce que l’autre désirait. Pour l’un c’était des compliments, pour l’autre c’était les services rendus. J’en déduis que des actes d’amour quotidiens envers l’autre sont un des meilleures moyens de faire perdurer une relation.
- En amour, il y a des principes généraux mais pas de recettes miracles. en ce qui concerne le couple, il semble y avoir des principes généraux mais aucune recette miracle. Quand je demande à mes amis comment ils se comportent avec leur moitié, cela n’est jamais pareil. Chaque couple comme chaque être est différent. Alors il ne me semble pas judicieux de comparer son couple avec celui des autres.
- La croissance de l’homme est inarrêtable. Comme tout homme veut persévérer dans son être, et même augmenter sa puissance d’être (comme le dit Spinoza avec son conatus), il me semble impossible que nous – Homo Sapiens – stoppions notre volonté de croître sur terre. Cela me semble contre-nature. Étant donné qu’aujourd’hui, nous continuons à extraire toujours davantage de ressources, la planète me semble fichue. Pour moi, la seule issue est de s’exporter ailleurs dans l’univers ou d’être détruit. Malgré cela, je pense qu’il ne faut pas s’arrêter d’essayer de préserver les écosystèmes. Là est la complexité.
- Regarder souvent le ciel pour prendre conscience du miracle de la vie. En regardant le ciel, je me dis toujours que la VIE est un miracle. La vie humaine encore davantage. Les chercheurs ne savent toujours pas comment nous avons émergé. Il aurait suffi d’une variable différente pour que cela ne marche pas. Un soleil moins lumineux. Une terre placée plus loin. Si notre vie est un miracle, alors tout est un miracle. Comme le dit Einstein : « Il n’y a que deux façons de vivre sa vie : l’une en faisant comme si rien n’était un miracle, l’autre en faisant comme si tout était un miracle. ». Je choisis de faire comme si elle était un miracle.
- Le futur est incertain. Ce n’est pas parce qu’une chose s’est passée d’une manière dans le passé qu’elle se passera pareil dans le futur. Le futur est incertain et peut toujours nous surprendre. C’est à la fois inconfortable et enthousiasmant.
- Juger avec tous les éléments. Nous avons souvent tendance à juger les autres sans connaître tous les éléments. Je trouve qu’il peut être bien parfois d’être plus indulgent avec l’autre, en se mettant à sa place (même si tout n’est pas excusable.)
- Creuser son passé est sain, mais il faut savoir s’arrêter. Trop creuser son passé me semble contre-productif. Nous sommes tous des écorchés de la vie qui marchont en claudiquant. La consultation me semble utile que quand il n’est plus possible d’avancer.
- L’emplacement. L’emplacement. L’emplacement. C’est la seule règle pour investir dans l’immobilier.